K.O. System


Règles des combats en compétitions de karaté Kyokushin

Le karaté Kyokushin, bien que considéré comme un style « dur », a développé des règles permettant de pratiquer avec des frappes réelles tout en minimisant les risques de blessures en compétition. Deux règles de base essentielles assurent cette sécurité.

Première règle : Interdictions des attaques dangereuses

Les attaques de poing et de coude au visage, ainsi que toutes les attaques dans le dos ou au bas-ventre, sont strictement interdites. Cette interdiction s’applique indépendamment du niveau de contrôle de l’attaque, éliminant ainsi les risques associés à un manque de contrôle en situation de combat.

Deuxième règle : Jugement des coups reçus

Les coups reçus sont évalués par un corps d’arbitrage composé de quatre juges et d’un arbitre, selon un système reflétant un combat réel.

Junior: Règles adaptées: Pour les enfants de moins de 16 ans, les règles sont adaptées. En effet, les gants, protège-tibias, casque intégral et plastron sont obligatoires. De plus, la durée d’un round est réduite, et les points sont attribués dès qu’une touche est jugée convaincante.

Réalité

Imaginons deux adversaires dans la rue, chacun gardant une distance de sécurité et adoptant une garde protectrice. Si un coup porté diminue les capacités de l’un des combattants, l’empêchant de maintenir sa distance de sécurité ou faisant baisser sa garde même brièvement, son adversaire peut en tirer avantage pour dominer le combat. Si cette baisse de garde n’est pas rapidement corrigée, l’attaquant peut obtenir une victoire décisive.

Arbitrage Kyokushinkai

Sur le tatami, les deux combattants maintiennent également une distance de travail (ma aï) et une garde protectrice. Si, au cours d’un échange, un coup autorisé affecte les capacités d’un combattant, l’empêchant de maintenir sa distance ou faisant baisser sa garde un court instant, les arbitres interrompent le combat et accordent à l’attaquant un demi-point (waza-ari), lui donnant un avantage pour la suite du combat. Si la baisse de garde n’est pas corrigée dans les trois secondes, les arbitres considèrent cet avantage comme décisif et attribuent un point complet (ippon), entraînant une victoire immédiate de l’attaquant.